«On ne prête qu’aux riches»… Vraiment? Du 19 au 23 mars, plusieurs centaines de microentrepreneurs couperont les ailes à ce vieil adage lors de la Semaine du Microcrédit. Premier partenaire de MicroStart, organisateur de l’événement, Funds For Good y remettra le prix «Coup de coeur».
Economie circulaire, ubérisation, mobilité alternative… En disruption totale avec les modèles classiques, la société évolue, s’adapte, ouvre de nouvelles voies. Pas question que la finance échappe à ce changement. A côté des FinTechs (crowdfunding, crowdlending…) émerge aujourd’hui un capitalisme raisonné, qui marie éthique et performance. Généreusement intelligent. Intelligemment généreux.
Funds For Good, c’est l’histoire du colibri* qui pointe son bec chez Picsou. En créant ce fond d’investissement unique dans le secteur de la finance, Nicolas Crochet, Patrick Somerhausen et Marc Verhaeren – 3 ingénieurs de gestion accumulant plus de 50 ans d’expérience – ont décidé de « faire leur part ». Leur société reverse 50% de ses bénéfices (avec un minimum de 10% de ses revenus) aux projets sociaux qu’elle soutient, tout en offrant un rendement intéressant à ceux qui y ont placé leurs économies. En clair, les trois associés utilisent le système actuel pour lutter contre ses propres dérives. Mais leur action philanthropique dépasse le soutien financier : consacrant un quart de son temps au coaching des microentrepreneurs, le trio mobilise aussi des experts partenaires qui interviennent gratuitement en fonction des besoins spécifiques.
L’objectif de Funds for Good ? (Re)mettre au travail plus de 100 000 personnes en soutenant la création d’une micro-entreprise. Une boutique de vêtements, un magasin de fleurs, un salon de tatouage, un cabinet de logopédie, une application de vêtements deuxième main, un mini supermarché, un restaurant… sont autant d’exemples de « petits business » soutenus par Funds For Good. Trois points communs entre les initiateurs de ces projets : ils n’avaient pas d’emploi fixe, affichaient un compte en banque vide ou presque et aucune banque à portée de main pour l’alimenter. Enfin, ils avaient tous un sérieux projet en tête et une vraie envie de le développer.
Funds for Good a déjà contribué au lancement de plus de 100 micro-entrepreneurs.
Pour plus d’informations sur le concept Funds For Good, rencontrer Nicolas, Patrick ou Marc… ou les micro-entrepreneurs qu’ils soutiennent, contactez :
Patrick Somerhausen – co-CEO FUNDS FOR GOOD
patrick.somerhausen@fundsforgood.eu – +32 477 50 61 81
Découvrez 5 profils inspirants, soutenus par Funds For Good et concourant
aux Awards de la Semaine du Microcrédit 2018
aux Awards de la Semaine du Microcrédit 2018
CECILIA NTELO-WA-LEKO
Nominée pour la catégorie “entrepreneuriat au féminin”
Cecilia gère une crèche spécialisée pour les enfants sourds mais aussi non-sourds. Cette entrepreneuse a suivi des études comme éducatrice spécialisée et travaille dans le secteur depuis plusieurs années. Son projet était d’ouvrir une crèche permettant l’insertion d’enfant sourds car elle a pu remarquer un manque crucial de structures d’accueil pour les enfants présentant ce handicap. Elle a également réussi à convaincre plusieurs organismes de l’importance et la nécessité de ce projet de grande envergure. C’est ainsi que sa crèche, Zarafa ASBL, est devenue réalité. Son établissement présente de réels bénéfices en proposant un environnement varié et d’échanges avec des enfants non-sourds ainsi que l’encadrement des enfants par une équipe professionnelle, complète et dynamique.
Linda Hamida
Nominée pour la catégorie “entrepreneuriat au féminin”
Réorientée par BNP Paribas Fortis, Linda prend contact avec microStart. Elle sollicite un microcrédit pour la reprise d’un salon de coiffure installé depuis plus de 40 ans à Eupen. Grâce aux nombreux points positifs relatifs à son dossier, microStart décide de lui octroyer le crédit et par la même occasion de lui faire profiter du prêt d’honneur de Funds For Good. Il s’agit d’un prêt sans intérêt venant en complément d’un microcrédit. Par ailleurs, Linda a également profité de la « Mesure Tremplin » entrée en vigueur en octobre 2016. Cette dernière permet aux indépendants de conserver leurs allocations de chômage pendant leur première année d’activité et sous certaines conditions. Un triple combo gagnant pour Linda qui démarre son activité avec toutes les chances de son côté.
Sabrina Carpentier
Nominée pour la catégorie “l’entrepreneur autodidacte”
Sabrina a 38 ans, elle a 2 enfants et même si ça peut paraître étonnant, elle adore repasser. Elle a l’expérience dans le domaine en tant qu’employée. A la fin de ses études, elle réalise des petits jobs de courtes durées avant de se lancer en 2009 dans le repassage au sein de sociétés et également a domicile pour des particuliers de son réseau. En 2015, Sabrina suit une formation en gestion pour devenir indépendante et lancer son activité de repassage car elle aime ce métier et pense avoir accumulé suffisamment d’expérience. Rigoureuse, travailleuse, prudente et enthousiaste, elle aime en outre le travail bien fait et le contact avec la clientèle. Son entreprise “Sabrina Repasse” propose des services de repassage, retouches et nettoyage de linge dans un premier point de vente à Morlanwelz avant d’ouvrir d’autres implantations. Elle veut privilégier la qualité et le service pour se constituer une clientèle fidèle et qui fera fonctionner le bouche à oreille. Dans sa démarche, Sabrina est soutenue par sa famille et particulièrement par ses enfants.
MUSTAFA HASSANKHIL
Nominé pour la catégorie “l’entrepreneur autodidacte”
Mustafa Hassankhil est arrivé en Belgique en tant que réfugié d’Afghanistan. Au début, il a étudié le néerlandais et a commencé l’enseignement secondaire technique. En raison de problèmes personnels, il n’a jamais terminé l’enseignement secondaire. Il a ensuite trouvé un emploi dans un magasin de téléphonie, où il a acquis beaucoup d’expérience utile et de savoir-faire technique. À côté de ce travail, il a fait des petits boulots pour améliorer sa situation financière avec un rêve en tête : démarrer son propre magasin de téléphone. Malheureusement, il n’est pas si facile de démarrer une entreprise en Belgique si vous n’avez pas de diplôme d’études secondaires. L’examen obligatoire de la gestion des affaires a été le premier obstacle, puis la difficulté de trouver un bon emplacement et de gagner la confiance des partenaires et d’un fournisseur de crédit. Mais Mustafa était très motivé et avait le bon état d’esprit. Contre toute attente, il a réussi l’examen de gestion et a ouvert son propre magasin téléphonique en janvier 2017. Aujourd’hui, son magasin fonctionne bien. Ses clients sont fidèles à son magasin grâce à la qualité de la marchandise et au service.
MÉLANIE VANDENAMEELE
Nominé pour la catégorie “ENTREPRENEURS À TOUT ÂGE”
Directement après ses études de traiteur-hôtellerie, Mélanie se lance comme indépendante en reprenant la maison du peuple à Châtelet. Elle n’a que 21 ans à cette époque (2016) mais n’a pas peur de saisir ce projet à bras le corps. Elle est soutenue par microStart, Funds for Good ainsi que son entourage privé et professionnel. Elle n’hésite pas à proposer des activités à thèmes pour attirer une nouvelle clientèle et cela fonctionne à merveille. Le café est toujours rempli et ses journées sont bien occupées surtout depuis l’heureuse arrivée d’un petit garçon en novembre 2017.